Mercredi 27 janvier, le Centre national de la musique a rendu publique une étude réalisée avec le concours du ministère de la Culture et du cabinet Deloitte et portant sur l’impact d’un éventuel changement de modèle de rémunération des ayants droit par les plateformes de streaming.
Nous remercions le CNM d’avoir mené ces travaux nécessaires et attendus, qui contribuent à objectiver un sujet structurant pour la filière musicale et constituent une étape cruciale pour la réflexion des professionnels.
Cette étude confirme qu’il existe un enjeu fort sur la répartition des revenus suivant les répertoires, inégale selon le modèle adopté. Elle interroge une partie de l’équilibre du système actuel, notamment quant au principe de fléchage de la rémunération provenant des abonnés vers les ayants droit des œuvres qu’ils écoutent réellement. L’UPFI sera particulièrement attentive au fait qu’une éventuelle évolution du système actuel préserve les esthétiques de niche ou plus confidentielles, et favorise la persistance de notre modèle de diversité.
Les producteurs indépendants se félicitent que le CNM considère cette étude comme une première étape importante et estime qu’il faille « poursuivre l’analyse et amplifier ces travaux » afin d’imaginer une alternative plus vertueuse et équilibrée. Ils restent à la disposition de l’établissement et de ses équipes pour prolonger la réflexion, dans le respect de l’intérêt général.