Les producteurs et distributeurs phonographiques membres de l’UPFI se sont réunis lundi 24 juin dans le cadre de leur Assemblée générale annuelle et ont renouvelé pour un mandat de deux ans leurs représentants. Clarisse ARNOU (label Yotanka) est reconduite à la présidence du syndicat.
Autour d’elle, le Bureau exécutif est ainsi composé :
Vice-Présidente : Béatrice BONNEFOI (Suther Kane)
Vice-Président : Stephan BOURDOISEAU (Wagram)
Vice-Président : Emmanuel de BURETEL (Because)
Vice-Président : Quentin GAUVIN (Believe)
Vice-Président : Stéphane LAICK (At(h)ome)
Vice-Président : Benoît TREGOUET (Entreprise)
Trésorier : Vincent FRÈREBEAU (tôt Ou tard)
L’UPFI se félicite de l’arrivée de nouveaux administrateurs : Quentin GAUVIN en remplacement de Romain VIVIEN (Believe), Thomas MASSIMI (Électro Posé), Yveline RUAUD (75e Session), Sébastien SAUSSEZ (Jo&Co) et Béatrice BONNEFOI (Suther Kane).
Les membres ont également salué les quatre professionnels sortants, Claude BERNATH (Happy Music), Antoine BISOU (microqlima), Laurent BIZOT (No Format !) et Domitille DUFOREST (Joyvox), qu’ils ont remercié chaleureusement pour leur engagement.
Le Conseil d’administration de l’UPFI pour la période 2024-2026 est le suivant :
Clarisse ARNOU (Yotanka)
Julien BANES (Upton Park)
Pascal BITTARD (Idol)
Béatrice BONNEFOI (Suther Kane)
Stephan BOURDOISEAU (Wagram)
Emmanuel de BURETEL (Because)
Xavier COLLIN (Booster)
Laurent DIDAILLER (Pias)
Vincent FRÈREBEAU (tôt Ou tard)
Quentin GAUVIN (Believe)
Antoine GUENA (Panenka)
Guillaume HEINTZMANN (Alter-K)
Stéphane LAICK (At(H)ome)
Didier MARTIN (Outhere/Alpha)
Thomas MASSIMI (Électro Posé)
Yveline RUAUD (75e Session)
Sébastien SAUSSEZ (Jo&Co)
Benoît TREGOUET (Entreprise)
Dans le cadre de ce rendez-vous annuel, les membres de l’UPFI ont souhaité appeler les forces politiques candidates aux élections législatives à s’engager pour la culture, à défendre la liberté de création et à sanctuariser les politiques publiques en faveur de la musique. Ils ont rappelé leur attachement aux dispositifs de financement de la production, qui favorisent la diversité artistique, structurent le tissu entrepreneurial français et renforcent la capacité de la création locale à s’exporter, qu’il s’agisse des crédits d’impôt musique, récemment prorogés suite à leur évaluation très positive, ou des programmes de soutien déployés par le Centre national de la musique, qui font actuellement l’objet d’une refonte concertée.
Ils se sont par ailleurs félicités de l’adoption récente du règlement européen sur l’intelligence artificielle, l’AI Act, qui constitue une première étape indispensable dans le développement d’une IA respectueuse de la propriété intellectuelle. Au-delà, ils aspirent à un dialogue plus régulier entre l’industrie musicale et le monde de la tech, afin de définir ensemble des modèles (de recommandation ou de rémunération) équilibrés, d’accélérer l’adaptation des labels à l’univers numérique et de mieux lutter contre la fraude sur les plateformes et les réseaux sociaux.
L’UPFI appelle également le législateur et les régulateurs à ne pas bousculer la réglementation en faveur de l’exposition de la musique dans les médias publics et privés, car elle constitue un soutien précieux à la vitalité de la création et du soft power français. Elle les invite en revanche à faire preuve de vigilance quant à l’émergence renouvelée de phénomènes de concentration dans la musique enregistrée.
Clarisse ARNOU, Présidente : "Je remercie nos adhérents de me donner l’opportunité de poursuivre les travaux entamés à l’UPFI en vue de concrétiser l’ambition nouvelle de la musique française. Notre action en faveur d’un environnement économique juste et transparent pour les indépendants porte ses fruits : elle permet à la fois de consolider les investissements des acteurs historiques et de faire émerger de nouvelles structures, qui sont les futures locomotives du secteur. La composition de notre Conseil d’administration témoigne de ce renouvellement et je remercie ceux qui nous rejoignent, au syndicat et dans nos instances, pour leur engagement et leur recherche d’un bien commun."