L’UPFI félicite Jean-Baptiste Gourdin pour son arrivée à la tête du Centre national de la musique. Une nomination qui fait sens puisqu’il avait déjà, il y a douzaine d’année, dirigé l’association de préfiguration de l’établissement public. La présidence du CNM constitue le prolongement logique d’un parcours qui, du CSA au ministère de la Culture, a contribué à donner forme aux politiques publiques en faveur des industries culturelles.
Alors que Jean-Philippe Thiellay et Romain Laleix, respectivement président et directeur général du CNM, viennent de quitter leurs fonctions, l’UPFI les remercie chaleureusement pour leur action à la tête de l’établissement depuis 2020.
Sous leur impulsion, le CNM a su faire face aux difficultés qui ont jalonné ses premiers pas (crise sanitaire, schéma de financement incomplet, refonte des programmes de soutien hérités des structures qui l’ont précédé) et, par une concertation continue avec les professionnels, contribué à sauvegarder puis structurer une filière musicale dynamique mais hétéroclite.
Durant cette période, la direction sortante a amorcé une ambition que la musique réclamait depuis longtemps et que nous nous devons, collectivement, de préserver et renforcer, que ce soit en matière d’investissement dans la production locale, de soutien à une création artistique riche et diverse ou d’observation neutre du marché français.
Le CNM a besoin de stabilité afin d’unir la filière autour d’une vision d’avenir. L’UPFI appelle la nouvelle direction de l’établissement et l’État à donner à l’industrie musicale hexagonale les moyens de résister aux nouveaux phénomènes de concentration, de s’imposer à l’international et de contribuer au soft power français.