L’adoption par le Parlement Européen du texte du la Directive « Copyright », à une très large majorité (348 voix pour, 274 contre, et 36 abstentions), constitue une grande victoire pour l’ensemble des acteurs de la Culture. Après des années de débats intensifs, l’Europe est parvenue à adopter un texte de compromis qui va permettre d’assurer une meilleure protection des contenus sur Internet tout en préservant l’activité des plateformes numériques et le libre accès des internautes aux contenus culturels et informationnels.
Pour la musique enregistrée, dont l’avenir se joue sur les réseaux numériques, les enjeux sont cruciaux. En leur donnant la capacité de mieux assurer la protection de leurs contenus et en rééquilibrant en leur faveur le partage de la valeur lié à leurs exploitations numériques, la directive « Copyright » met fin à 18 ans de régime d’exonération de responsabilité dont bénéficiaient largement les hébergeurs.
Une occasion historique est ainsi donnée aux industries culturelles européennes de mieux résister à la concurrence internationale dans un marché largement mondialisé. L’adoption de cette directive constitue également une étape importante dans la construction d’une véritable politique européenne en faveur du développement des industries créatives et culturelles.
L’UPFI tient à remercier chaleureusement les autorités françaises pour leur engagement constant dans cette bataille : en premier lieu, le Président de la République, qui s’est impliqué personnellement dans le soutien à la création, le Gouvernement Français, et en particulier les différents ministres de la Culture, ainsi que les parlementaires qui ont travaillé sans relâche à l’adoption de cette Directive, pleinement conscients des enjeux qu’elle représente pour l’avenir de la création.
La mobilisation de toutes les organisations professionnelles de la culture, tant au plan français qu’européen, aux rangs desquels IMPALA a joué un rôle particulièrement actif à Bruxelles, a également permis d’atteindre ce résultat.